Cédric Spilthooren Photography
Guinea Equatorial is the only country in Africa where the official speaking language is Spanish. The continental part is situated in central Africa, between Cameroon in the north and Gabon in the south. One of the particularities of this country is to have its capital Malabo located on the Bioko Island, forty kilometres distant from the Cameroon coast. My main photographic work was realised in Malabo, different portraits of people with similar life headways.
These men and women are born on ''burning land''. Against their will, many of them leaved the country. They came back later when they felt the situation had improved. They all are truly and emotionally involved in art with each having their own specificities, vector of their culture. In that frame of mind I first met and took contact with them at the French cultural center, institute where they regularly go. It’s in their home that I realised my main portraits. Because they opened their door to me, they revealed to me a part of their own history…a history of local people from Malabo
La Guinée-Équatoriale accéda à l’indépendance en 1968. Macías Nguema, dont le régime fut particulièrement sanglant, dirigea le pays jusqu’en 1979. Lors du coup d’État du trois août de cette même année, il fut destitué par son neveu, M. Teodoro Obiang Nguema, qui est depuis, président de la république de Guinée-Équatoriale.
La Guinée Équatoriale est l’un des pays les plus riches du continent africain. Les trois quarts de sa population vivent en dessous du seuil de pauvreté (rapport 2009 du Fonds Monétaire International.)
Ce pays offre la particularité d’avoir sa capitale Malabo sur l’île de Bioko, située à une quarantaine de kilomètres des côtes camerounaises. C’est à Malabo que j’ai réalisé l’essentiel de mon travail, une série de portraits de personnes ayant un parcours de vie similaire. Ces hommes et femmes sont nés sur une "Terre brûlante". Tous exercent une activité artistique et attachent une grande valeur à cette pratique, vecteur de leur culture. En m’ouvrant leur porte, ils m’ont ouvert une part de leur histoire.
Pour des raisons “diverses“ j’ai choisi de ne garder que leur témoignage picturale et de leur rendre hommage en demandant à des auteurs africains, sans leur donner aucune précision quant au contexte dans lequel ont été réalisées ces prises de vues, d’écrire un texte s’inspirant, à la fois, de leur choix picturale (une ou deux photographies) et du thème « Le temps est l’attente